La Poésie du Présent

Un océan d'amour

Comme la rivière qui rejoint la  mer,

Mes paroles s’échouent par ton nom,

Et s’aventurent dans ton océan de passion,

Brouillant mes innombrables repères.

 

 

Mon cœur, épris par un profond désir,

Au dessus de ce rêve où tu me condamnes,

A l’éternel soif de ton être qui me fane,

Une frayeur soudaine qui me fait frémir.

 

 

Que veux-tu donc lire dans mes pensées ?

Ma raison de t’aimer ? Ou la curiosité,

Pour dire vrai, me voilà désorientée,

Quel cri puis-je encore prononcer ?

 

 

Pour te répandre ma bonne volonté,

Il en est, aux éclats de la belle lune,

L’heure de briller et de faire fortune,

Sous les ailes de mon bien-aimé.

 

 

J’ai quelques fois chassé mon inspiration,

Pour me perdre dans ton vaste océan,

M’enivrer dans ton regard éblouissant

Prier que le rivage me ramène à ton horizon.

 

 

Nazou, Un océan d'amour, Septembre 2012

Dans tes bras

Dans tes bras, mon cœur a respiré l'amour,

Comme j'aimerai te raconter sans long discours,

l'effet de tes caresses sur la partie de mon corps,

je ne vois qu'en esprit dans tes bras où je m'endors.

 

j'ai si longtemps rêvé d'être cette flamme enchantée,

que j'en ai perdu sommeils à de telles pensées,

dans tes bras,les désirs gonflent d'espérances,

je m'y perdrai à jamais, même sous silence.

 

je me souviens de ces bras qui m'ont ensorcelés,

ces bras,qui m'ont flambés de passions démesurées,

en dépit d'une longue et morne absence,

je n'ai pu oublier nos moments de jouissances.

 

c'est peu dire aimer,toi, je te respire,

je ne suis plus être,mais un simple soupir,

mes plus merveilleux et incroyables instants,

se manifestent à travers mes tourments.

 

j'ai contemplé tes charmes que j'ai tant vantés,

auprès de mon reflet que j'ai peu convoité,

que je t'envie d'être un roi à mes yeux,

mon premier printemps des jours heureux.

 

au nom de l'amour et de la tendresse,

pardonne mes erreurs, quelle maladresse,

je serai comme un frimas,

si je ne pouvais plus être dans tes bras.

 

Nazou, Dans tes Bras, 6 juillet 2011

 

A un ami présieu

Garçon noir aux cheveux bouclés

Riche d’amour et de personnalité,

Montrait son immense générosité

              Et l’honnêteté.

 

Pour moi, femme rude et amère,

Ton allure, exquise toute entière

Volupté de différentes douceurs,

               A sa fraicheur.

 

Tu es merveilles de toute beauté

Lumineux tel  un diamant taillé 

Son éblouissement dominant

              Tes yeux luisants.

 

Cependant, ton cœur solitaire,

Flatte les tristes anges de la misère,

Agonisant de la vertu de ce monde,

            Toutes les secondes.

 

De parts et d’autres de tes voyages

Tu ruminais comme un lion en cage

Les pas mensongers de l’humanité,

           Une vraie calamité.

 

Viens donc, sans te retourner,

Dans le refuge de mon climat voilé,

Que ta volonté de tout réformer,

          Soit un succès.

 

Nazou, A un ami présieu, 29 août 2012

Un sentiment étrange

Ivre d'un désir d'être à tes côtés,

Quand vers toi je baisse les armes,

pliant la secrète splendeur de ton charme,

bien que tes tentations m'ont heurté.

 

 En moi, je porte ce nouveau souffle de vie,

 J'ai connu, sous un délai d'espérance,

 Un atmosphère de crainte et de romance,

 Et cependant,je veille sur cette gloire finie.

 

 Je n'ai guère de plainte à t'infliger,

 J'endors ma douleur à une grande lumière,

 Que tu as laissée à travers mes prières

 Qu'importe vérité,tu fus un appui inespéré.

 

 Je pensais encore compter mille étoiles,

 Pour t'adresser mes brûlants rêves refoulés,

 Je n'ai pu finir de composer tous tes traits,

 Qu'ils se sont cachés derrière mon voile.

 

 

 Toi,qui as caressé mes véritables cauchemars,

 Autrefois,je ne doutais pas de ta gourmandise,

 J'espérais toucher une réalité non acquise,

 Qui émerveillait ce nouveau départ.

 

 En vain,je ne pus être épargnée de ton châtiment,

 Et rien,ni l'amour,ni l'attente, ne m'ont sauvé

 Je n'ai plus à mendier une attention à tes pieds

 car tu m'as donné ma valeur à ce tourment.

 

Nazou, Un sentiment étrange, 28 juin 2011